Prairies à haute valeur biologique

Les prairies de haute valeur biologique sont des prairies naturelles comportant une grande diversité biologique, à faible rythme de fauche. Plusieurs variantes de ces prairies existent : les prairies sèches (prairie composée principalement de plantes vivaces et graminées se développant sur des sols pauvres ne retenant pas l’eau) et les prairies humides (prairie se trouvant généralement dans des zones inondables composée principalement de plantes herbacées où le sol est fréquemment inondé).

Difficulté : 🛠 🛠

coût : €

Intérêt agronomique : 🚜 🚜

intérêt biodiversité : 🌼 🌼 🌼

Table des matières

Avantages

  • Peut rentrer dans l’éco-régime « prairies permanentes » de la nouvelle PAC si la charge en bétail est < 3UGB/ha : paiement annuel de 44€/ha de prairie + aide additionnelle de 18€ à 68€ en fonction de l’UGB/ha[1][2]
  • Éligible à la MAEC MC4 «Prairie de haute valeur biologique» : paiement annuel de 470€/ha depuis la PAC 2023[3][4]
  • Ces prairies protègent les sols et les eaux
  • Les prairies sèches sont l’un des milieux agricoles les plus riches en terme de biodiversité
  • Les prairies humides sont très intéressantes pour la survie d’espèces Natura 2000 (ex : cuivré de la bistorte)
  • Protège des espèces végétales et animales (orchidées, chauve-souris, oiseaux, papillons, ...)

Mise en oeuvre

La gestion de ces prairies à haute valeur biologique demande de respecter un cahier des charges bien défini :

  • La prairie doit être une prairie permanente
  • Aucune intervention ne peut être réalisée sur la prairie à partir du 1er janvier jusqu’au 15 avril
  • Maintien de 10% de zone refuge lors de la fauche
  • Si une fauche est réalisée, exporter du produit de fauche et maintient de 10% de zone refuge
  • Pas d’utilisation de fertilisants
  • Pas d’utilisation de produits phytos
  • Pas de semis
  • Pas de drainage des eaux
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